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Portrait : Morgane, Promo 19, nous raconte son expérience à l’international (Partie 1)

Morgane Guehennec est une élève ISIFC issue de la 19ème promotion d’ingénieur et possède un portrait atypique. En effet, elle a réalisé dans son parcours de nombreux projets liés à l’international et l’humanitaire dans différents pays.

Aujourd’hui, nous vous faisons découvrir son expérience par le biais d’un mini dossier-interview en deux parties…

Mini Interview

Bonjour Morgane ! Peux-tu te présenter ?

Salut Steeven, alors je suis étudiante de la promo 19 et même si la plupart de mes collègues ont été diplômés en novembre (2022), pour ma part, je suis toujours officiellement étudiante en troisième année car je suis actuellement en césure. (NDR : nous en parlerons dans la seconde partie de l’article)

Tu as choisi de partir au Canada pour réaliser ton stage R&D, pourquoi ce pays ?
Dans quelle partie étais-tu exactement ?

C’est une bonne question ! De base ce n’était pas du tout une destination que je visais car je voulais plutôt aller dans un pays chaud mais au moment où j’ai commencé à chercher mon stage, peu de pays étaient ouvert à cause du COVID. Le Canada ouvrait ses frontières à ce moment-là et j’avais envie d’une destination lointaine alors j’ai revu mes « critères » et c’est donc devenu une évidence.

J’étais à Calgary dans la province de l’Alberta, partie Ouest du Canada. C’est pas forcément très connu mais c’est la province où il y a la chaîne de montagnes des Rocheuses qui est juste magnifique !

 

« J’aurais tendance à dire que c’est plus facile de faire de nouvelles connaissances quand on est seul, car on est plus ouvert aux rencontres »

 

Et donc, dans cette aventure, tu t’es lancée en solo ou ou avec des camarades ?

Je suis partie toute seule ! Ça n’a pas forcément été simple les premières semaines le temps de m’intégrer et de faire les premières rencontres mais ensuite c’était vraiment super ! J’aurais tendance à dire que c’est plus facile de rencontrer du monde quand on est seul car plus ouvert aux rencontres que lorsqu’on est à plusieurs.

Le fait d’être seule m’a aussi obligée à parler anglais toute la journée puisque tout mon entourage était anglophone et grâce à ça, j’ai très rapidement progressé !

Quelles ont été les principales étapes pour organiser ce séjour ? Fallait-il un visa ?

Une fois le lieu et le sujet de stage trouvé, il a fallu commencer à régler tout l’administratif niveau immigration. Pour faire mon stage à l’Université de Calgary, il me fallait un permis de travail mais je sais que selon le lieu de stage au Canada ce n’est pas forcément ce permis qui est demandé. Chaque établissement a ses propres conditions.

L’université m’a beaucoup aidé pour faire cette demande et tout est très bien indiqué sur le site de l’immigration canadienne. Le plus hasardeux est le temps que va prendre la demande à être traitée. Il faut donc dans l’idéal s’y prendre 3 mois à l’avance je dirais. Ce n’était pas mon cas et le timing était vraiment très short, je me suis même demandé si j’allais avoir mon permis de travail avant le début de mon stage ! La suite de l’histoire dira que oui puisque j’ai pu partir. (NDR : eh ben, quel suspense !)

Et une fois seulement le permis de travail reçu, j’ai pu réserver mes billets d’avion. C’était vraiment au dernier moment.

Où étais-tu logée ? Tu as trouvé facilement comment t’installer ?
Le coût de la vie était-il similaire à la France ?

Pour le logement, j’ai vraiment eu beaucoup de chance car j’ai logé chez la fille de mon tuteur de stage. Elle me louait une chambre chez elle, à un prix très abordable et à proximité de l’université. Je n’ai donc pas cherché plus loin !

Le coût de la vie est peut-être un peu plus élevé qu’en France je dirais. Une chose que j’ignorais avant d’y aller c’est qu’au bar/restaurant, les pourboires sont monnaie courante et de minimum 15% en général bien qu’on puisse décider de ne pas en mettre mais c’est assez mal vu.

Comment se déroulaient tes journées là-bas ?

Je n’avais pas vraiment de journée type car j’organisais mon emploi du temps un peu comme je le souhaitais en fonction des manipulations à réaliser au laboratoire de l’université. Je pouvais également faire du télétravail (ce qui était cool les jours de grand froid, pas besoin de mettre le nez dehors !).

Concernant plus particulièrement ton stage, comment se sont passées tes missions ?
Tu peux nous parler très rapidement de ton sujet et de ta structure d’accueil ?

Au niveau du sujet, le but était de mettre en place un banc de test afin de pouvoir tester le niveau de charge répété qui cause la dégénération et voire même la rupture du tendon superficiel des chevaux. Ça fait un peu barbare dit comme ça.

Je suis arrivée dans l’équipe au moment où le projet venait d’été lancé, ça en était donc aux balbutiements. Je travaillais avec une étudiante canadienne en Master et nous avons fait beaucoup de tests préliminaires et réfléchi à comment mettre les choses en place pour par la suite pouvoir réaliser des tests reproductibles et répétables.


Campus principal de l’Université de Calgary, ©Université de Calgary

Les expériences étaient réalisées dans un laboratoire de mécanique très bien équipé au niveau des machines permettant de faire tout type de test. Ce labo était situé sur le campus de l’université de médecine avec pleins d’autres labos à proximité ce qui m’a permis de pouvoir rencontrer et collaborer avec d’autres chercheurs.

Qu’est ce qui t’a le plus marquée dans cette expérience ?
En as-tu gardé un bon souvenir ?

Il y a tellement de choses qui m’ont marqué que c’est difficile de choisir mais je dirais les rencontres que j’ai pu faire et l’émerveillement que j’avais face aux paysages à chaque fois que j’allais dans les montagnes, c’était juste incroyable et c’est assez indescriptible.

Pour conclure, j’en garde un excellent souvenir, c’était une superbe expérience et je m’y suis beaucoup plu. Je n’ai qu’une hâte, c’est d’y retourner !

Merci pour ce témoignage ! Mais il y a également ton projet de césure… (à suivre)